La mise en place de prothèses (ou implants) mammaires est la technique classique d’augmentation mammaire.
La mise en place de prothèses mammaires permet d’obtenir une résultat naturel, adapté à la morphologie de la patiente, sans que l’incision ne soit visible.
Les prothèses (ou implants) utilisés actuellement sont tous constitués d’une enveloppe de silicone multi-couches (qui les rend très résistants) et sont pré-remplis de gel de silicone cohésif, c’est-à-dire non liquide, ne risquant pas de fuir hors de l’enveloppe.
Ces prothèses » nouvelle génération » ont une consistance proche de celle du sein normal, sont parfaitement tolérées, avec un risque de formation de » coque » très faible, et ont une durée de vie très longue, n’imposant pas d’envisager de changement de principe au-delà d’un certain nombre d’années comme c’était le cas auparavant avec les enveloppes moins résistantes et la silicone liquide.
C’est beaucoup plus souvent un désir de volume différent ou une modification du sein au fil des ans, qui dictera le changement de prothèse. Ces prothèses remplies de silicone, qui ont été l’objet d’une longue polémique, ont fait la preuve irréfutable de leur innocuité : elles ne présentent aucun risque. De plus elles ne gênent pas la surveillance du sein qui se fera normalement par mammographie et échographie, au moindre doute par IRM, qui est aussi le meilleur examen pour vérifier leur intégrité.
Les prothèses mammaires ne risquent en aucun cas de provoquer un cancer du sein, et les femmes porteuses de prothèses ont globalement des cancers du sein moins graves que les autres, certainement parcequ’elles sont mieux surveillées et que le cancer est dépisté plus tôt.