Hypoplasie est un terme général créé par Virchow en 1870 qui définit par extension un arrêt du développement ou un développement insuffisant d’un tissu ou d’un organe.
Dans le cas d’une chirurgie de la poitrine, l’hypoplasie mammaire désigne un développement insuffisant de la poitrine d’une femme, par rapport à sa morphologie.
L’hypoplasie peut exister chez la femme depuis sa puberté ou survenir au cours de sa vie, à la suite de variations de poids importants, de grossesses ou d’allaitements.
La pose de prothèses mammaires peut alors s’avérer idéale pour regalber une silhouette, manquant de formes au niveau de la poitrine.
L’hypoplasie peut également être associée à une ptôse mammaire, qui désigne un affaissement du sein, » tombant » sous l’effet de la pesanteur.
La ptôse mammaire ou « seins tombants »
La ptôse mammaire correspond à un affaissement de la glande accompagné d’une distension de la peau qui l’enveloppe. Dans ce cas, le pôle antérieur du sein (avec l’aréole) se situe alors plus bas que le sillon sous mammaire.
La ptôse mammaire peut exister d’emblée (selon le poids du sein et la fermeté de la peau).
Dans des cas plus fréquents, la ptôse mammaire peut apparaître à la suite d’amaigrissements, de grossesses, d’allaitements, ou être la conséquence d’un vieillissement de la peau.
La ptôse isolée, sans anomalie de volume, est appelée » ptôse pure « .
Mais, la ptôse peut aussi s’associer à une insuffisance de volume des seins c’est-à-dire à une hypotrophie mammaire. Dans ce cas, ou si les seins ptosés paraissent plus ou moins vides, la pose de prothèses mammaires peut être pratiquée pour retendre la peau des seins, remonter la poitrine et y apporter ainsi du volume.
En cas de ptôse importante, l’incision diffère des incisions habituelles. Elle prend en effet la forme d’un T inversé, pour un meilleur résultat.